Presentation de la vidéo sur Douglas

Dans ce premier extrait, Douglas Harding explique comment nous voyons à partir d'un Oeil unique et non pas de deux. Que veut-il dire? Tendez vos bras et formez avec vos doigts la forme d'une paire de lunettes. Ou, si vous en portez une paire, mettez-la à une certaine distance de vos yeux. Vous pouvez voir deux trous. Amenez-les vers vous, contre vos yeux. Les deux trous n'en forment-ils pas un seul? La ligne de séparation disparait et vous découvrez que vous regardez à travers une seule ouverture.

Cela implique de prêter attention à votre expérience propre plutôt que de faire confiance à la manière dont les autres personnes vous voient, ou à ce que vous voyez dans le miroir, ou à votre propre opinion toute faite. De toute évidence, la vision objective de la troisième personne que vous êtes est celle d'une personne dotée de deux yeux, mais la vision subjective de soi à la première personne est.. sans oeil aucun!

PREMIER EXTRAIT:

Douglas Harding: Si nous observions ce qui se passe lors de la transformation de deux petites fenêtres en une Fenêtre unique aussi vaste que le monde. L'Inde nous parle de l'ouverture du Troisième Oeil. Vous devez aller en Inde, au Mexique, au Japon ou autre part pour l'ouverture du Troisième Oeil. Mais c'est réalisable ici et maintenant, où que vous soyez, n'est-ce pas? Avez-vous jamais regardé par autre chose que par cette Fenêtre?

Vous savez, six cents ans avant le Christ, on disait en Inde qu'il y avait un Voyant dans tous les êtres. Un Voyant. Les soufis l'ont dit, les bouddhistes l'ont dit. Hui Hai, un grand maître du bouddhisme zen a dit 'Voyons-nous avec nos yeux? Non, c'est notre Nature de Bouddha qui voit'. Nous voyons avec un Oeil Unique ont dit, plus tard, les maîtres soufis. Un voyant. Voilà l'Oeil à travers lequel vous regardez. Je trouve cela totalement extraordinaire. Voyez ce à partir de quoi vous voyez! Et, chose curieuse - c'est en accord avec la science moderne. Les yeux ne voient pas. Nos yeux sont une partie du système qui nous permet de voir. Ils nous aident à déterminer ce que nous voyons, mais la vision ne prend pas place au niveau des yeux. Elle doit en fait aller plus loin, jusqu'au nerfs optiques et ainsi de suite à partir du cerveau où l'histoire est prise en charge. Tout ceci commence avec le soleil, le lumière descend vers nous, est filtrée par l'atmosphère de la Terre, frappe l'objet et atteint notre oeil et est ensuite acheminée vers la région du cortex visuel dans notre cerveau ou les éléments sont pris en charge par les atomes, les particules, etc.... Ce n'est pas avant que ce terminal soit atteint que vous pouvez dire, 'Bonjour, je vous vois!'. Le phénomène qui débute dans la galaxie, par les rayons lointains du soleil, se termine ici, par les mouvements des particules. Et c'est seulement en ce point où le Tout se réduit au Rien que la Vision prend place.

C'est la version scientifique et c'est ma version. C'est là que la vision prend place. Dans cette 'Non-chose' que je suis ici, se trouve le Voyant, le grand Voyant, l'Oeil unique de l'Un. Je trouve Ça extraordinaire, vraiment. Extraordinaire. Vous n'avez en réalité jamais regardé par autre chose que ce que l'Orient appelle le Troisième Oeil. Il me semble que le Tout-Puissant dans sa miséricorde - imméritée - par pure Grâce, déverse sur nous l'invitation à jouir de l'union avec Lui.

Vous savez, Saint-Thomas d'Aquin, cette grande intelligence de l'Eglise Catholique médiévale, qui a écrit de grands livres de théologie, de grands livres sur la Foi catholique et qui est toujours considéré comme une grande autorité, a dit à la fin de sa courte vie, 'Tout n'est que paille. Que paille. Ce qui importe, c'est la vision béatifique de l'union avec Dieu. C'est ce qui importe. C'est là le sens de nos vies.'

Alors, je dis: allons-y. Allons-y!

SECOND EXTRAIT

Question: Pendant ce temps, vous développiez des moyens de communiquer cette vision.

Douglas Harding: Oh, très tôt, depuis le début. Oui, depuis le tout début en 1942 je développais des moyens de la partager. Parce que partager est partie intégrante de celle-ci, c'est une chose à partager. Ce qui me paraît intéressant au sujet de ce partage, c'est qu'il me semble qu'il s'agit là de la seule chose que je puisse partager avec vous. Comment puis-jepartager avec vous mon expérience de la couleur rouge? Il peut s'agir de votre expérience du bleu. Comment puis-je le savoir? Comment puis-je partager avec vous ma douleur ou mon plaisir - le goût de la tarte aux pommes que nous avons mangée? C'est une chose secrète. Nous sommes vraiment séparé et seul n'est-ce pas, en terme de sensations et de sentiments? Chacun d'entre nous est enfermé dans son monde personnel, seul. Mais il y a une chose que nous pouvons absolument, absolument, absolument partager sans l'ombre d'un seul doute. C'est là notre origine, ce que nous sommes, ce que nous sommes au centre de nous-même. Et pourquoi est-ce si totalement partageable? Parce qu'il n'y a là rien qui puisse être interprété. Il me semble que la vision de cet Un que nous sommes vraiment, vraiment, est soit totale soit inexistante. Ou bien elle est, ou elle n'est pas. Et si elle existe à 100%, c'est parce qu'elle est, comme Saint Thomas d'Aquin l'a décrite, une vision de clarté éternelle, de netteté infinie, c'est le domaine de la clarté infinie. Je partage cela avec vous et avec tous les habitants de ce domaine. C'est cela le partage.La seule chose que nous puissions vraiment partager sans l'ombre d'un doute.

Les premiers moyens de partage étaient simples, puis se sont développés en la déclinaison d'environ 25 exercices. N'importe lequel d'entre eux vous ramènera à la maison - toute route vous ramenant à demeure est une bonne route, tout ticket-retour est un ticket valide qui vous ramène de ce que vous paraissez être à ce que vous êtes. C'est un véritable voyage. Et bien sûr l'aspect physique de ceci est extraordinaire. Les choses spirituelles sont vraiment physiques et les choses physiques sont vraiment spirituelles. Il n'existe pas de divisions. Le périple du Fils Prodigue rentrant d'une Terre Lointaine à la Maison du Père est un véritable voyage de ce que je semble être là, à ce que je suis ici. Il nous incombe de revenir à la maison, de revenir à la maison encore et encore, en ce lieu que nous n'avons jamais quitté. Toutes nos expériences, tous nos outils de partage sont des véhicules et des moyens de voyager du point A au point B, de ce que nous paraissons être à ce que nous sommes. C'est un véritable voyage d'un véritable endroit vers un autre véritable endroit, avec de vrais véhicules pour arriver chez soi.

Il y a, à mes yeux une difficulté et quelque chose d'insupportable dans la croyance insipide en un ensemble de mots, de concepts prétendument religieux. Il s'agit d'une expérience réelle, pratique, terre-à-terre, il s'agit vraiment de revenir chez soi à partir de notre apparence jusqu'à ce que nous sommes vraiment. Comme le disait le Bouddha, vous n'atteindrez pas ce lieu en y allant, vous l'atteindrez en y revenant. Nous sommes tellement doué pour regarder dans cette direction (vers l'extérieur) et si peu capable de regarder dans cette direction (vers l'intérieur). Regarder dans cette direction ( vers l'extérieur) est nécessaire afin de ne pas se faire écraser sur la route. Vous devez éviter les bus et les gens dans la rue, et donc vous regardez dans cette direction. Et nous sommes plutôt doué pour Ça. Mais nous sommes si peu doué pour regarder dans cette direction (vers l'intérieur). Dans ce sens, nous hallucinons. Nous imaginons par exemple qu'il y a deux petits trous, ici. Nous faisons cette expérience, (l'Oeil Unique) et nous voyons que nous avons un seul et immense oeil, plus vaste que le monde. Et c'est la fin de l'hallucination.

Mais nous ne voyons pas Ça. Presque tout le monde vit et meurt en pensant qu'il regarde à travers deux petits yeux. Presque tout le monde vit et meurt en s'imaginant dans une situation de face-à-face. Tous les langages du monde présentent une situation de face-à-face. Maintenant, je regarde vraiment et je vois que jamais, même pas pour un millionième de seconde dans toute ma vie, je n'ai fait face à quelqu'un. Il y a toujours eu un visage, là, et un espace, ici, qui accueille ce visage.

Si je pouvais voir mon visage en même temps que le vôtre, ce serait un mélange des deux que je percevrais, une sorte de soupe. Je ne pourrais vraiment voir aucun d'entre eux. Cette situation de face-à-face est inimaginable. C'est vraiment inimaginable. Et pourtant, dans toutes les langues, il s'agit d'un face-à-face. Personne ne remet cela en question. Eh bien, mon travail est de le remettre en question, et de dire que c'est non seulement stupide mais extrêmement dommageable, car il s'agit de confrontation. Regardez les informations, lisez les journaux et voyez ce qui arrive. Nous dirigions un atelier en Israël le mois dernier et nous avons failli être bombardés. Face-à-face égale confrontation. Et il n'est jamais question de face-à-face. La Première Personne n'a jamais été face à quelqu'un. Elle a toujours été espace pour ce visage là-bas. C'est si évident. C'est (une relation) asymétrique, pas symétrique.

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